DAVID Pauline
MIRAMONT Mathieu
1SA

TPE : LA CHIRURGIE RÉFRACTIVE

Quelles sont les différentes méthodes de chirurgie réfractive pour corriger la myopie et l'hypermétropie ?





LA CHIRURGIE EXTRAOCULAIRE


I- Les différentes opérations possibles


1) La Kératoplastie Conductive (KC)

Pour qui ? Elle est réservée à l'hypermétropie.
En quoi consiste l’opération ? Le chirurgien utilise une sonde manuelle qui fonctionne en émettant des ondes radios de faible énergie qui vont “désépaissir” le tissu cornéen en périphérie pour que la cornée devienne plus bombée au centre.
Illustrations

2) La Photo-Kératectomie Réfractive (PKR)

Pour qui ? Elle concerne les faibles myopies : de -0.5 δ à -3 δ.
En quoi consiste l’opération ?
  • On applique une solution d’alcool à la surface de la cornée pour favoriser le détachement de l’épithélium.
  • L’alcool est retiré et l’épithélium asséché.
  • Le chirurgien gratte l’épithélium avec une spatule chirurgicale afin de le retirer.
  • Ensuite, un laser vient modifier les courbures de la cornée pour la rendre plus plate. Le laser agit en détruisant les cellules de l’épithélium.
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Étape 4
Étape 5



3) Le Lasik


Pour qui ? Elle s’applique aux moyennes (de -3 à -6 δ) et fortes (supérieures à -6 δ) myopies ainsi qu’à toutes les hypermétropies.
En quoi consiste l'opération ?
  • Le chirurgien, à l’aide d’un microkératome, vient découper une lamelle de l’épithélium (image 2 et 3). Cependant, cette lamelle n’est pas retirée comme lors d’une intervention PKR, elle reste attachée à la cornée et forme ce que l’on appelle le capot épithélial (image 4).
  • Puis, comme pour une intervention PKR, un laser vient modifier les courbures de la cornée, la rendant plus bombée si le patient est hypermétrope ou la rendant plus plate si le patient est myope (image 5 et 6).
  • Pour terminer, le capot épithélial est rabattu (image 7 et 8).
Qu’est-ce-que l’opération 100% laser ? Il s’agit d’une technique plus récente que l’opération standard. Le capot épithélial n’est plus découpé manuellement par un chirurgien mais par un laser, dit « femtoseconde ».
Illustrations



4) Les variantes du Lasik






II- La période post-opératoire


1) Les effets secondaires

Ils surviennent quelques heures après l’opération et durent en général deux ou trois jours. Le patient peut ressentir une douleur au niveau de l’oeil, surtout après une PKR parce que l’épithélium a été arraché. Sa vision peut être trouble, il peut percevoir des halos et devient sensible à la lumière. L’oeil devient sec, le patient doit donc s’appliquer des gouttes.


2) Les risques

Comme toute opération chirurgicale, les opérations de chirurgie réfractive comportent des risques, plus ou moins graves. Le plus courant est sur ou sous-correction : les mesures effectuées avant l’opération pour déterminer la correction à apporter à l’oeil ne sont pas parfaites, il est donc possible que l’on ait “trop” ou “pas assez” corrigé la vue. On peut envisager une autre opération mais le patient choisit le plus souvent de porter des lentilles ou des lunettes car la nouvelle correction est minime. L’autre risque possible est l’infection. Les conséquences vont d’un simple retard de récupération de l’oeil jusqu’à des lésions sérieuses incluant une perte éventuelle de l’acuité visuelle. La perte de l’oeil est trop exceptionnelle pour que l’on puisse en donner la fréquence.


3) Les perspectives

Il n’y a pas de retour en arrière possible, c’est une opération définitive. Le patient conservera la nouvelle correction toute sa vie. Cependant, l’opération ne concerne que la myopie ou l’hypermétropie, d’autres problèmes de vue peuvent survenir comme par exemple, ceux liés à la vieillesse (presbytie, glaucome)...